Pourquoi vos e-mails sont-ils considérés comme spam par Gmail ?

Publié par Gaelle dans Délivrabilité Email 28 mars 2012 Temps de lecture : 3 min
Selon la dernière étude de ReturnPath sur la délivrabilité, près d’un message e-mail sur quatre n’arrive pas dans les boîtes de réception. Parmi les explications à ce phénomène : les nouvelles politiques de filtrage plus drastiques mises en place par les FAI. Gmail par exemple informe désormais les utilisateurs des potentiels dangers associés aux messages reçus. A ce titre, il est particulièrement important pour les marketeurs de savoir comment sont perçus leurs messages e-mails du point de vue des FAI et des utilisateurs. Découvrez pourquoi Gmail place les messages e-mails dans la boîte à spam et quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour éviter que vos messages soient considérés comme indésirables.

« Les messages e-mails ont été détectés par les filtres anti-spam »

Un message e-mail peut être considéré comme indésirable parce que des messages du même type ont été signalés en tant que spam par les filtres. Cela survient principalement parce l’envoi comporte des éléments jugés négatifs : présence de spam traps dans la liste de diffusion (adresses e-mails pièges créées par les FAI pour détecter les spammeurs), mauvaise hygiène de la liste de contacts, taux de plainte trop élevé, réputation technique d’expéditeur dégradée…

Pour éviter que cela ne se produise, une solution : suivre les bonnes pratiques de l’e-mail marketing. Parmi celles-ci, communiquer uniquement auprès de contacts 100% opt-in, préférer des envois ciblés à des envois en masse, gérer les bounces (messages rejetés temporairement ou de manière permanente), maintenir une bonne hygiène de base (gestion des NPAI, adresses dupliquées, injoignables ou des adresses pièges), et diffuser un contenu pertinent correspondant aux attentes des contacts.

« Des messages identiques ont été signalés comme du phishing à plusieurs reprises »

Gmail offre la possibilité à ses utilisateurs de signaler les messages frauduleux dont le phishing (usurpation de l’identité d’un expéditeur à des fins malhonnêtes). Un message ainsi signalé par plusieurs contacts sera automatiquement bloqué car son contenu sera jugé comme potentiellement dangereux. Bien heureusement, la plupart des marketeurs ne verront jamais leurs messages qualifiés ainsi. Toutefois, pour éviter tout amalgame avec ces pratiques, assurez-vous de votre bonne relation avec les FAI en respectant les normes d’authentification et en veillant à intégrer dans vos messages des URLs dont la réputation est bonne.

« De nombreux messages en provenance de abc@xyz.com sont en réalité du spam »

Ce constat laisse clairement entrevoir un problème de réputation du nom de domaine de l’expéditeur. Changer de nom de domaine n’aidera en rien sur le long terme car le problème de fond persistera et la réputation de ce nouveau domaine se détériorera également. De plus, cela entrainera une certaine confusion chez les contacts abonnés. Cette technique ne résoudra rien et l’unique solution reste encore d’envoyer des contenus pertinents à des contacts consentants.

« Certains contenus du message sont typiquement ceux utilisés par les spammeurs »

Cela arrive principalement lorsque l’encodage du message n’est pas optimisé pour l’e-mail marketing ou lorsqu’il y a une utilisation excessive de contenus utilisés bien souvent par les spammeurs. En effet, certaines adresses IP, URLs, phrases ou mots-clés tels que « gratuits », « promotion », « jeu » ou « argent » sont directement assimilés à du ‘contenu de spammeur’. Pour veiller à cela, gardez un œil sur les statistiques d’aboutissement par FAI pour détecter le moindre dysfonctionnement et solliciter les conseils de votre prestataire d’e-mail marketing.

Ces informations, qui ont été récemment publiées par l’équipe Gmail, vous permettent de mieux comprendre les comportements des FAI quant aux filtrage des e-mails et vous donnent les clés pour optimiser la délivrabilité de vos messages. Faites-en bon usage !

.Cliquez ici pour retrouver l’intégralité de cet article en anglais sur le blog Email Karma (21/03/2012)

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