Comprendre la délivrabilité : le parcours d’un email en 10 étapes
Mieux comprendre la délivrabilité : le parcours d’un email en 10 étapes
Rien ne sert de conduire si ce n’est pour arriver à la bonne destination ! Comprendre la délivrabilité des emails, c’est comparable à l’obtention d’un permis de conduire. Il faut savoir maîtriser son véhicule (le message email en soi), emprunter les chemins les moins embouteillés de façon sécurisée (le routage des messages) et respecter le code de la route (règles des FAI/MSP et des filtres anti-spam) et les autres individus.
Les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) ou de Messagerie (MSP – Mailbox Service Provider), tous deux plateformes destinataires des envois emails, déploient des règles qui leur sont propres et qui sont basées sur un système de filtrage des emails entrants. Ce filtrage permet de protéger les utilisateurs de tout email pouvant constituer un risque de sécurité ou une nuisance. In fine, c’est plus de 90% des emails dans le monde sont interceptés quotidiennement par les FAI et les MSP !La maitrise des bonnes pratiques en matière de délivrabilité email est d’autant plus essentielle depuis que Yahoo et Google (fournisseur de la messagerie Gmail) ont durcit leur politique anti-spam en 2024 et suivis par Microsoft (fournisseur de la messagerie Outlook) en 2025.
Le cheminement d’un message est donc un parcours semé d’embûches. Découvrez une vision concise des points de contrôle auxquels il est soumis avant d’être réellement délivré à vos contacts :

Quelques nuances entre le parcours d’email en BtoC et BtoB
FAQ sur le parcours des emails & la délivrabilité
Les emails peuvent arriver en spam à cause de plusieurs facteurs : mauvaise réputation d’expéditeur, absence de configuration SPF/DKIM, contenu jugé suspect (vocabulaire commercial excessif, spamwords), ou encore manque d’engagement des destinataires. Les filtres des FAI analysent à la fois l’infrastructure, le contenu et le comportement des utilisateurs pour déterminer la délivrabilité.
Pour améliorer la délivrabilité, il est essentiel de :
- Configurer correctement SPF, DKIM et DMARC,
- Utiliser un nom de domaine avec une bonne réputation,
- Segmenter tes envois et éviter les envois massifs
- Proposer un contenu pertinent et bien structuré,
- Nettoyer régulièrement la base de données pour retirer les contacts inactifs.
La réputation d’un expéditeur est une note attribuée par les FAI/MSP à une adresse IP ou à un nom de domaine, basée sur le comportement passé : taux d’ouverture, plaintes pour spam, taux de désabonnement… Une mauvaise réputation peut entraîner un placement systématique en spam, voire un blocage total des envois.
Le SPF (Sender Policy Framework) vérifie que l’email est envoyé depuis un serveur autorisé. Le DKIM (DomainKeys Identified Mail) permet de signer numériquement le contenu du message pour garantir son intégrité. Ces deux protocoles permettent de lutter contre l’usurpation d’identité (phishing) et sont essentiels pour être reconnu comme un expéditeur légitime.
Les filtres analysent :
- Les mots suspects (ex. : « 100% gratuit », « urgent », « gagner de l’argent »),
- L’abus de majuscules ou de points d’exclamation,
- L’absence de texte alternatif sur les images,
- Les liens cassés ou raccourcis douteux,
- L’absence de lien de désinscription.
Même s’il est bien délivré, ton email peut arriver dans l’onglet « Promotions » ou « Autres », car les FAI détectent un contenu marketing peu prioritaire pour le destinataire. Pour maximiser les chances d’arriver en boîte principale, il faut travailler l’engagement des contacts, personnaliser les contenus et éviter les éléments trop promotionnels.
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